Museo&Web
Kit d’élaboration d’un site de qualité pour un musée de petites ou moyennes dimensions
Interopérabilité
« Interopérabilité » est un terme technique, dont on comprendra intuitivement la signification : il signifie la possibilité d’opérer réciproquement.
Il s’agit d’une condition essentielle, surtout dans le cadre de l’e-gouvernement, où l’échange – d’informations, de documents et de données – est l’activité principale qui permet la réalisation des procédures administratives avec l’aide des nouvelles technologies.
Autrement dit, il est nécessaire que les différentes institutions, et les différentes personnes et machines, par lesquelles transite une procédure déterminée, parlent tous le même langage et qu’elles soient d’accord à priori sur les modalités permettant l’exécution de chaque étape.
Cette règle devrait être valable à tous les niveaux:
- à l’intérieur de chaque Organisme
- au niveau régional
- au niveau national
- au niveau européen
L’interopérabilité est « comme une chaîne, qui permet aux informations et aux ordinateurs d’être reliés à la fois à l’intérieur des limites de l’organisation et entre organisations, administrations, entreprises et citoyens différents ».
Elle concerne en particulier trois aspects:
- l’interopérabilité technique, qui concerne les problèmes techniques de liaison entre systèmes, la définition des interfaces, le format des données et les protocoles, y compris les télécommunications;
- l’interopérabilité sémantique, qui assure que la signification exacte des informations échangées soit compréhensible par n’importe quelle autre application, même si celle-ci n’a pas été conçue initialement dans ce but précis;
- l’interopérabilité de gestion, qui modèle les processus de travail, en alignant les architectures de l’information sur les objectifs de l’organisation, et qui situe les processus de business dans la coopération.
Une approche particulière de la représentation et de l’échange des données prévoit le marquage, par le biais du standard XML, des types de documents échangés. De fait, on voit se répandre l’attention pour XML en tant que technologie permettant de définir les modalités d’intégration et d’interopérabilité entre les systèmes informatifs publics, par le biais de:
- la diffusion des langages de marquage dans l’échange d’informations structurées entre les administrations, qui fournisse des éléments dimensionnels pour établir les coûts et des priorités d’intervention éventuelles;
- l’organisation et des modalités d’alimentation d’un dépôt des informations marquées et structurées, échangées par les administrations publiques grâce à des services d’interopérabilité, c’est-à-dire des services explicatifs ; à l’intérieur de cette proposition, il faudra également affronter le problème de la modalité optimale de rapport entre accords spontanés et initiative de coordination;
- analyse des instruments d’appoint au marquage de documents, dans les aspects concernant leur standardisation et leur maturité de marché;
- des mesures pour favoriser un usage de XML finalisé à améliorer la distribution de services aux citoyens et aux entreprises.
L’objectif est de réaliser du Semantic Web. Il s’agit d’une perspective d’ « extension du Web actuel, dans lequel l’information soit fournie avec des significations bien définies, davantage en mesure d’habiliter des personnes et des ordinateurs à travailler en coopération » (Tim Berners Lee - James Hendler - Ora Lassila : The Semantic Web, « Scientific American », mai 2001).
Une autre définition affirme que « Le Web Sémantique est la représentation de données sur le WWW. Il est basé sur le Resource Description Framework (RDF), qui intègre une variété d’applications qui utilisent XML pour la syntaxe et les URL pour les dénominations » (http://www.w3c.org/2001/sw).
Le prototype ouvre la voie à cette perspective. En effet, il est construit en XHTML, le nouveau « langage » standard pour la construction de pages WEB : XHTML est la reformulation de HTML comme application XML et il/elle représente la transition vers l’XML. De cette manière, on obtient deux avantages principaux:
- amener HTML dans la famille XML avec les bénéfices que cela comporte en termes d’extensibilité et de rigueur syntaxique
- maintenir la compatibilité avec les logiciels qui peuvent utiliser HTML 4.0